mercoledì 16 gennaio 2019

ISTITUTO ITALIANO DI CULTURA

Ecco alcuni eventi che l'Istituto di Cultura Italiana di Montréal porta all'attenzione dei lettori del bollettino mensile e che saranno celebrati con la dovuta enfasi durante l'anno. Per conoscere altre iniziative organizzate dall'IIC/Farnesina, puoi consultare il sito ufficiale (in italiano, francese e inglese) evidenziato a fine post.
                                                                           Janvier 2019
Parmi les récurrences de 2019, on remarque surtout celle du cinquième centenaire de la mort de Léonard de Vinci (1452-1519), une des expressions les plus vivantes et les plus omni-compréhensives de l'Italie. Leonardo incarnait le génie de la Renaissance, avec le pouvoir de changer les règles et les manières des arts figuratifs, la tendance de la pensée et donc aussi de la science. Leonardo se plaisait souvent à se déclarer habile à inventer et construire des dispositifs guerriers, à concevoir des œuvres architecturales, à fondre des métaux, à sculpter, à peindre... En vérité, en plus de son œuvre artistique, il s'intéressait à celle scientifique, abordant différentes conceptions de l'anatomie, de la physiologie, de l'arithmétique, de la géométrie, de l'astronomie, de la botanique, de la géologie, de l'hydraulique, de l'aérodynamique, de la mécanique, de l'optique et de la zoologie. Il parcourut en long et en large le centre-nord de l'Italie (Milan, Venise, Mantoue, Urbino, Rimini, Cesena, Rome ...), mais termina ses jours au château de Cloux, près d'Amboise en France, protégé par François Ier.
Mémorable reste l'une de ses notes laissées dans l'une des nombreux cahiers, où nous lisons: "les Médicis me créèrent et me détruisirent", une affaire qui maintient inchangé le sens d'un ancien adage: "Nil novi sub sole" (Rien de nouveau sous le soleil)! Au cours des années de sa vie, il a beaucoup écrit, bien que la plupart de ses travaux aient presque disparu et qu'il ne lui reste plus qu'un ensemble d'annotations non systématiques, souvent laissées par Leonardo lui-même. Cependant, les manuscrits conservés de Léonard de Vinci proviennent principalement de l'héritage du disciple Francesco Melzi et sont aujourd'hui conservés dans un grand nombre de bibliothèques: à la bibliothèque de l'Institut de France à Paris, à la Bibliothèque Royale de Turin, à la Bibliothèque Ambrosienne de Milan, à l'Armand Hammer Museum de Los Angeles, au Victoria and Albert Museum et à la British Library de Londres, à la Bibliothèque Royale de Windsor Castel, à la Biblioteca Nacional de Madrid. Le "modus scribendi" de Léonard de Vinci était très singulier: il écrivait de la main gauche et au "miroir", c'est-à-dire dirigeant l'écriture des lettres et des mots de droite à gauche. Selon le témoignage éloquent du franciscain Luca Pacioli, un ami de Léonard de Milan connu à Milan, il écrivait ainsi parce qu'il était gaucher et pas pour cacher le sens et le contenu de ses idées, comme suggéré par plusieurs. Tout au long de l'année 2019, l'Institut Italien de Culture de Montréal - ainsi que l'ensemble du réseau des Instituts - consacreront à Leonardo da Vinci une série de conférences intitulée "Le merveilleux créateur: art, science et écriture".
 
Cette année nous célébrerons aussi un autre anniversaire, moins connu, certes, mais d'une grande valeur: le huitième centenaire de la rencontre de Damiette (1219), en Égypte, entre François d'Assise et le Sultan al-Malik al-Kāmil, petit-fils du grand Saladin. Un événement qui, au-delà des fascinations suggestives, indiquait dans tous les cas à l'Ordre des Mineurs ou aux Franciscains une action différente: dépasser les limites du christianisme, à tel point que François fut en fait le premier saint chrétien du Moyen Âge à avoir cherché et trouvé un contact direct avec le monde islamique. François tenta plusieurs fois, en vain, de se rendre en Terre Sainte et chez les Sarrasins. L'occasion favorable est tombée en septembre 1219, dans le cadre de la cinquième croisade et avec le désir du pèlerin pénitent d'atteindre le Saint-Sépulcre de Jérusalem. Les sources historiques ne disent rien sur l'arrivée ou non à Jérusalem, mais font allusion au débarquement de Diametta où, favorisé par une trêve temporaire entre l'armée des croisés et les troupes d'al-Malik al-Kāmil, il décida d'empiéter sur le campement musulman et ainsi rencontrer le sultan, non pas pour le convertir comme on l'imaginait depuis si longtemps, mais probablement pour promouvoir la paix et donner ainsi aux chrétiens l'occasion de visiter les lieux saints sans payer d'hommages ni verser de sang au nom de Dieu.
Un événement historique qui porte en lui-même un exemple imposant à l'heure actuelle pour calmer les divergences générées et alimentées par l'altérité et les tensions conflictuelles, toujours rampantes. En collaboration avec le Centre d'études médiévales de l'Université de Montréal, l'Institut Italien de Culture a organisé, à l'automne, une riche série de conférences sur le thème "François d'Assise et le sultan al-Malik al-Kāmil: une rencontre qui a eu lieu il y a huit siècles" pour raconter ces faits, en faisant état des circonstances et des protagonistes, dans le seul but d'affirmer le sens vital de ce qui est souvent proféré en vain et qui, au contraire, résonne encore avec vigueur dans les paroles de Cicéron ("De Oratore", II, 3): "Historia vero testis temporum, lux veritatis, vita memoriae, magistra vitae, nuntia vetustatis" (l'histoire est témoin de l'époque, lumière de la vérité, vie de la mémoire, enseignante de la vie, messagère de l'antiquité).
    
iic_montrealFrancesco D'Arelli  - Directeur 
Institut Italien de Culture de Montréal

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